Aspartame est le nom d'un édulcorant artificiel, qui n'est pas un glucide. Dans l'Union Européenne, l'aspartame est également connu sous le nom de code E951 (code d'additif alimentaire). L'aspartame devrait être remplacé progressivement dans les années qui viennent par
la stevia, un édulcorant naturel sans calories ni glucide, et c'est une très bonne nouvelle pour de nombreux experts de la santé qui militent pour l'interdiction de l'aspartame depuis de nombreuses années.
L'aspartame est un dipeptide composé de 2 acides aminés naturels (acide L-aspartique et acide L-phénylalanine), découvert par accident de manipulation en 1965 lors d'un test d'un médicament contre le cancer, par un chimiste du laboratoire G.D. Searle Company nommé James Schlatter.
L'aspartame a un pouvoir sucrant 200 fois supérieur à celui du saccharose (le sucre traditionnel), tout en apportant le minimum de calories. Cet additif alimentaire est utilisé surtout pour édulcorer les boissons et aliments à faible calorie (ainsi que des médicaments). L'édulcorant artificiel aspartame est utilisé dans de très nombreux produits dans le monde. Il est autorisé dans de nombreux pays.
L'aspartame a fait l'objet d'innombrables controverses depuis que la FDA l'ait autorisé sur le marché américain en 1974. En 2007, une évaluation de l'édulcorant a trouvé que l'aspartame est inoffensif aux niveaux de consommation actuels en tant qu'édulcorant non-nutritif. Pourtant, de nombreux experts de la santé réclament sans cesse l'interdiction d'utiliser l'aspartame dans les produits alimentaires. Ces experts mettent en avant les nombreux risques et effets secondaires de l'aspartame observables chez l'homme. Consultez également notre article "
12 additifs alimentaires à éviter".
Les experts soulignent en premier lieu que l'utilisation de cet édulcorant artificiel dans les aliments, vitamines et médicaments a été rendue possible par les
fausses informations sur l'innocuité de l'aspartame contenues dans l'étude qui fut lue par la FDA en 1974. Cette étude minorait les effets à long terme d'une consommation prolongée chez l'homme. En 1999, la FDA répond à ces experts anti-aspartame que l'aspartame est sain et que l'édulcorant est "l'un des additifs alimentaires les plus testés et étudiés que l'agence n'ait jamais approuvés". Qui a raison ?
Il faut savoir que l'histoire de l'aspartame est pavée de controverses. La première autorisation de mise sur le marché qui était accordée à l'aspartame par la FDA en juillet 1974 fut l'objet d'une vive polémique. En effet, Donald Rumsfeld qui était alors secrétaire général de la Maison Blanche, allait devenir ensuite directeur général de G. D. Searle & Company, l'entreprise qui fabrique et vend l'aspartame sous le nom de NutraSweet.
Les experts anti-aspartame hurlent au conflit d'intérêts.
Suite à de possibles effets toxiques et cancérogènes sur le cerveau par l'aspartame ou ses métabolites,
l'autorisation fut suspendue par la FDA en décembre 1974. L'usage de cet édulcorant artificiel fut rétabli en 1981 aux États-Unis dans les aliments solides, puis dans les liquides en 1983.
L'aspartame est autorisé en France en 1988. Ses risques et effets secondaires n'étaient pas pour autant dissipés, selon les experts de la santé anti-aspartame.
L'aspartame rentre dans plus de 75% des réactions négatives aux additifs alimentaires rapportés à la FDA. Plusieurs de ces réactions sont très sérieuses. Voici les effets secondaires : maux de tête, migraines, vertiges, convulsions, nausées, sensations d'engourdissement, spasmes musculaires, gain de poids, éruptions cutanées, dépression, fatigue, irritabilité, tachycardie, insomnie, problèmes de vision, perte d'audition, palpitations cardiaques, difficultés respiratoires, crises d'angoisse, troubles de l'élocution, perte du goût, acouphène, perte de mémoire, douleurs articulaires, etc.
Selon les chercheurs et les médecins qui étudient les risques et effets indésirables de l'aspartame, les maladies chroniques suivantes peuvent être déclenchées ou aggravées par l'ingestion d'aspartame : tumeurs cérébrales, sclérose en plaques, épilepsie, syndrome de fatigue chronique, maladie de Parkinson, maladie d'Alzheimer, retard mental, lymphome, anomalies congénitales, fibromyalgie, diabète.
L'aspartame est composé de trois substances chimiques : l'acide aspartique, l'acide phénylalanine et le méthanol. Certains experts de la santé n'hésitent pas à ranger l'aspartame dans la catégorie des "poisons chimiques". Voyons plus précisément la composition de l'aspartame.
De quoi est fait l'aspartame ?
1) Acide aspartique (40% de l'aspartame)
Le docteur Russell Blaylock, professeur de neurochirurgie à la Medical University of Mississippi (Etats-Unis), a récemment publié un ouvrage détaillant le dommage qui est causé par l'ingestion excessive d'acide aspartique de l'aspartame. Docteur Blaylock fait mention de près de 500 références scientifiques pour démontrer comment un excès d'acides aminés excitateurs libres tels que l'acide aspartique et l'acide glutamique (environ 99% du
glutamate monosodique sont de l'acide glutamique) dans notre alimentation peut provoquer de sérieux désordres neurologiques chroniques et une myriade d'autres symptômes aigus.
Comment l'aspartate (et le glutamate) provoquent des dommages ?
L'aspartate et le glutamate agissent comme neurotransmetteurs dans le cerveau en facilitant la transmission de l'information d'un neurone à un autre. Trop d'aspartame ou de glutamate dans le cerveau détruit certains neurones en autorisant l'invasion excessive de calcium dans les cellules. Cette invasion déclenche des taux excessifs de radicaux libres qui tuent les cellules. Les dommages aux cellules nerveuses qui peuvent être causés par l'excès d'aspartame et de glutamate est la raison pour laquelle ces ingrédients sont appelés "excitotoxines". Ces ingrédients "excitent" ou stimulent la mort des cellules nerveuses.
L'acide aspartique est un acide aminé. Pris sous sa forme libre (non liée aux protéines), il augmente considérablement le niveau de plasma sanguin de l'aspartate et du glutamate. L'excès d'aspartame et de glutamate dans le plasma sanguin, peu après l'ingestion d'aspartame ou de produits avec de l'acide glutamique libre (précurseurs du glutamate) conduit à un haut niveau de ces neurotransmetteurs dans certaines zones du cerveau.
La barrière hémato-encéphalique (BHE), qui normalement protège le cerveau contre les excès de glutamate et de l'aspartate ainsi que des toxines :
- n'est pas complètement développée pendant l'enfance,
- ne protège pas complètement toutes les régions du cerveau,
- est endommagé par de nombreux affections chroniques et aiguës,
- permet l'infiltration d'un excès de glutamate et d'aspartame dans le cerveau, même lorsqu'elle est intacte.,
L'excès de glutamate et d'aspartame commence lentement à détruire les neurones. La grande majorité (75% ou plus) des cellules nerveuses d'une zone particulière du cerveau sont tuées avant que les symptômes cliniques d'une maladie chronique ne soient décelés. Voici quelques-unes des nombreuses maladies chroniques qui peuvent être aggravées par une exposition à long terme aux dommages causés par les acides aminés excitateurs : sclérose en plaques, sclérose latérale amyotrophique, pertes de mémoire, problèmes hormonaux, perte d'audition, épilepsie, maladie d'Alzheimer, maladie de Parkinson, hypoglycémie, SIDA, démence, lésions cérébrales, troubles neuro-endocrinienne.
Le risque est élevé pour les nourrissons, enfants, femmes enceintes, personnes âgées et les personnes ayant des problèmes de santé chroniques causés par les excitotoxines. Même la Fédération des sociétés américaines de biologie expérimentale (FASEB), qui sous-estime généralement les problèmes et adopte la ligne de la conduite de la FDA, a déclaré récemment dans son magazine officiel que "il est prudent d'éviter l'utilisation de suppléments diététiques d'acide L-glutamique chez les femmes enceintes, les nourrissons et les enfants. L'existence de preuves de réponses potentielles du système endocrinien, à savoir, une élévation du cortisol et de prolactine, et des réponses différentielles entre hommes et femmes, suggérerait également un lien neuroendocrine et que l'acide L-acide glutamique supplémentaire devrait être évité par les femmes en âge de procréer et les personnes souffrant de troubles affectifs."
L'acide aspartique de l'aspartame a les mêmes effets délétères sur le corps que l'acide glutamique.
Le mécanisme exact des réactions aiguës à l'excès de glutamate libre et de l'aspartate fait actuellement débat. Ces réactions incluent : maux de tête / migraines, nausées, douleurs abdominales, fatigue (bloque l'entrée suffisante de glucose dans le cerveau), problèmes de sommeil, problèmes de vision, crises d'anxiété, dépression, asthme.
Une plainte habituelle des personnes affectées par l'effet de l'aspartame est la perte de mémoire. Ironiquement, G.D. Searle Company, l'inventeur de l'aspartame, entreprit en 1987 des recherches sur un médicament pour combattre la perte de mémoire, causée par des lésions d'acides aminés excitateurs.
2) Phénylalanine (50% de l'aspartame)
La phénylalanine est un acide aminé que l'on trouve normalement dans le cerveau. Les personnes souffrant de trouble génétique phénylcétonurie (PCU) ne peuvent pas métaboliser la phénylalanine. Cela conduit à des niveaux dangereusement élevés de phénylalanine dans le cerveau (parfois mortels). Il a été démontré que l'ingestion d'aspartame, particulièrement lorsqu'il est accompagné par des glucides, peut conduire à des niveaux excessifs de phénylalanine dans le cerveau, même chez les personnes qui n'ont pas de problème de PCU.
Ce n'est pas seulement une théorie, puisque de nombreuses personnes qui ont consommé de grandes quantités d'aspartame sur une longue période de temps et qui ne souffrent pas de PCU ont démontré qu'ils ont des niveaux excessifs de phénylalanine dans le sang. Des niveaux excessifs de phénylalanine dans le cerveau peuvent faire diminuer les niveaux de sérotonine dans le cerveau, entraînant des troubles émotionnels comme la dépression. Il a été démontré dans les essais sur l'homme que les niveaux de phénylalanine dans le sang ont été augmentés de façon significative chez les sujets humains qui utilisaient régulièrement l'aspartame.
Même une seule et unique utilisation de l'aspartame augmente le taux de phénylalanine dans le sang. Dans son témoignage devant le Congrès américain, un docteur nommé Louis Alsace a montré que la phénylalanine artérielle peut être concentrée dans certaines parties du cerveau et est particulièrement dangereuse pour les nourrissons et les foetus. Ce docteur a également montré que la phénylalanine est métabolisée bien plus efficacement par les rongeurs que par les humains.
Un cas de niveaux extrêmement élevés de phénylalanine causés par l'aspartame a été récemment publié dans le magazine "Mercredi Journal".
Un américain avait commencé à boire des boissons gazeuses à 1 calorie (contenant de l'aspartame), entre 6 et 8 fois par jour. Des symptômes sont apparus comme des pertes de mémoire et maux de tête fréquents. Il a commencé à vouloir boire plus de boissons sucrées contenant de l'aspartame. Son état s'est tellement détérioré qu'il éprouvait de grands sauts d'humeur et des accès de colères violentes. Même s'il ne souffrait pas de PCU, un test sanguin a révélé un niveau de phénylalanine de 80 mg/dl. Il a également montré une fonction cérébrale anormale et des lésions cérébrales. Après avoir arrêté de consommer de l'aspartame, ses symptômes s'étaient améliorés de façon spectaculaire.
Comme le docteur Blaylock le souligne, les premières études mesurant l'accumulation de phénylalanine dans le cerveau ont été faussées. Les enquêteurs ont mesuré les régions spécifiques du cerveau et non dans tout le cerveau, ratant ainsi l'observation d'augmentations importantes des niveaux de phénylalanine. Blaylock poursuit en soulignant que l'accumulation excessive de phénylalanine dans le cerveau peut causer la schizophrénie ou le rendre plus sensible aux attaques.
3) Méthanol, aussi appelé "alcool de bois" (10% de l'aspartame)
Le méthanol est un poison mortel. Le méthanol est libéré graduellement dans l'intestin grêle quand le groupe méthyle de l'aspartame rencontre l'enzyme chymotrypsine.
L'absorption de méthanol dans l'organisme est accélérée considérablement lorsque du méthanol libre est ingéré. Le méthanol libre est crée à partir de l'aspartame lorsqu'il est chauffé au-dessus de 30° C. C'est le cas lorsque le produit contenant de l'aspartame est incorrectement stocké ou lorsqu'il est chauffé (par exemple lorsque vous chauffez un aliment contenant de l'aspartame).
Le méthanol se décompose en acide formique et en formaldéhyde dans l'organisme. Le formaldéhyde est une neurotoxine mortelle. Une évaluation de l'Agence de Protection Gouvernementale (Etats-Unis) dit que le méthanol "est considéré comme un poison cumulatif en raison du faible taux d'excrétion une fois qu'il est absorbé. Dans le corps, le méthanol est oxydé en formaldéhyde et acide formique; ces deux métabolites sont toxiques." L'agence américaine recommande une limite de consommation de 7,8 mg/jour. Un litre de boisson sucrée contenant de l'aspartame apporte environ 56 mg de méthanol. Les grands utilisateurs de produits contenant de l'aspartame consomment jusqu'à 250 mg de méthanol quotidiennement (soit 32 fois la limite de l'EPA).
Les symptômes d'un empoisonnement au méthanol sont : maux de tête, bourdonnements d'oreille, vertiges, nausées, troubles gastro-intestinaux, faiblesse, frissons, trous de mémoire, engourdissement et douleurs fulgurantes dans les extrémités, troubles du comportement, névrite.
Les problèmes les plus connus d'un empoisonnement au méthanol sont les problèmes de vision, y compris la vision brumeuse, le rétrécissement progressif du champ visuel, la vision trouble, l'obscurcissement de la vision, les lésions de la rétine et la cécité. Le formaldéhyde est un carcinogène connu, provoque des lésions rétiniennes, interfère avec la réplication de l'ADN et cause des malformations congénitales.
En raison de l'absence d'un couple d'enzymes clés, les humains sont beaucoup plus sensibles aux effets toxiques du méthanol que les animaux. Par conséquent, des tests d'aspartame ou de méthanol sur des animaux ne reflètent pas exactement le danger pour les humains. Comme l'a souligné le docteur Woodrow Monte, directeur du laboratoire de science des aliments et la nutrition à l'Arizona State University, "il n'existe aucune étude chez l'homme ou les mammifères pour évaluer les possibles effets mutagènes, tératogènes ou
cancérigènes de l'administration chronique du méthanol."
Le docteur Monte était tellement préoccupé par les questions de sécurité non résolus qu'il avait déposé une plainte auprès de la FDA pour demander des réponses à ces questions. Sa plainte ne fut pas entendue. Peu de temps après, un commissaire de la FDA, Arthur Hull Hayes Junior, a approuvé l'utilisation de l'aspartame dans les boissons gazeuses. Ce commissaire a ensuite quitté la FDA pour travailler dans le département des relations publiques de l'entreprise... G.D. Searle.
Malgré tous les risques soulevés par les scientifiques, la FDA a approuvé en 1993 l'aspartame comme ingrédient dans de nombreux produits alimentaires qui sont toujours chauffés à plus de 30° C avant consommation.
4) Dicétopipérazines (DKP)
La DKP est un sous-produit du métabolisme de l'aspartame. La DKP a été impliquée dans la survenue de tumeurs cérébrales. La DKP, lorsqu'elle est nitrosée dans l'intestin, produit un composé similaire à N-nitroso-urée, un produit chimique pouvant provoquer une tumeur puissante au cerveau. La DKP est formée dans des produits liquides contenant de l'aspartame lors d'un stockage prolongé.
La DKP a également été impliquée comme cause de
polypes utérins et de modifications des taux de cholestérol sanguin, par la toxicologue Jacqueline Verrett, de la FDA, dans un témoignage devant le Sénat des États-Unis.
Comment retrouver une bonne santé lorsque vous avez consommé beaucoup d'aspartame depuis longtemps ?
RegimesMaigrir.com vous recommande dans ce cas de suivre les 10 étapes suivantes :
- Supprimer tous les produits sans sucre avec de l'aspartame de votre alimentation,
- Apprenez à "lire" votre corps. Commencez en enregistrant tous les changements au niveau de votre santé,
- Faites une analyse des cheveux,
- Soyez heureux avec vous-même,
- Détoxifiez,
- Consommez tous les nutriments essentiels,
- Faites de l'exercice puis prenez beaucoup de repos,
- Mangez des aliments crus d'au moins 75% à chaque repas,
- Boire beaucoup d'eau,
- Contrôlez davantage votre vie.
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A propos de l'auteur : Sandra Maribaux
Directrice de la publication et rédactrice
Titulaire d'un MBA, Sandra Maribaux est passionnée de nutrition, diététique et fitness. Depuis 2005, elle a lu plus de 3000 ouvrages spécialisés et études scientifiques en rapport avec ces domaines. Elle rédige des articles dans ces thématiques pour RegimesMaigrir.com et d'autres sites depuis 2007. Elle a publié plus de 2000 articles, couvrant une grande variété de sujets relatifs à l'alimentation saine, à l'amincissement, à la pratique sportive.